Des soldats sud-africains tués lors d'affrontements avec les rebelles du M23 en RDC



Les victimes sont survenues lorsque les rebelles du M23 ont attaqué Sake dans l'est de la République démocratique du Congo, selon le parti Alliance démocratique.


Trois soldats sud-africains ont été tués et 18 blessés dans des affrontements avec les forces du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo, où ils faisaient partie d'une mission d'Afrique australe, ont indiqué samedi un parti politique et un syndicat militaire.


Le parti de l'Alliance démocratique (DA) « exprime ses condoléances aux familles des trois membres des Forces de défense nationale sud-africaines qui ont tragiquement perdu la vie », a-t-il déclaré dans un communiqué.


« En outre, au moins 18 soldats de la Forces de défense nationale sud-africaines ont été blessés dans les combats en cours avec les rebelles du M23. »


Les victimes sont survenues jeudi lorsque les rebelles du M23 ont attaqué Sake dans l'est de la République démocratique du Congo, a déclaré la DA, qui fait partie de la coalition au pouvoir en Afrique du Sud.


Mission de la SADC


Plus tôt, les Nations Unies avaient déclaré que neuf soldats de la paix avaient été blessés lors de combats avec le groupe armé M23 dans l'est de la République démocratique du Congo.


Les soldats sud-africains étaient en République démocratique du Congo dans le cadre d'une mission envoyée par la Communauté de développement de l'Afrique australe , un groupement régional qui comprend les deux pays.


Un porte-parole militaire sud-africain et un responsable de la Communauté de développement de l'Afrique australe au Botswana ont déclaré à l'AFP qu'ils ne pouvaient pas encore faire de commentaires.


"La Forces de défense nationale sud-africaines répondra par une déclaration", a déclaré le porte-parole Jaco Theunissen.


Un parlementaire de la DA, Chris Hattingh, a déclaré à l'AFP que le parti avait reçu la confirmation de la force de la Communauté de développement de l'Afrique australe et d'autres sources en République démocratique du Congo.


« Une grave préoccupation »


« Le manque de communication de la part des Forces de défense nationale sud-africaines sur la situation en RDC est très préoccupant. Les Sud-Africains doivent se fier aux sources en République démocratique du Congo  pour être informés des victimes », a-t-il déclaré.


L'Union de défense nationale sud-africaine a également exprimé son inquiétude face aux pertes humaines.


« Les soldats méritent plus que le silence. Leurs sacrifices et leurs blessures exigent une reconnaissance et une action immédiates de la part de nos dirigeants. Il est inacceptable que des informations aussi cruciales soient retardées ou cachées. Nous avons besoin de réponses, et nous en avons besoin maintenant », a déclaré la secrétaire nationale Pikkie Greef.

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